18 janvier 2010
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Ce bel automne doré sied bien à mon humeur
Qui berce ma nostalgie et porte ma langueur
Ainsi s’achève ma mue dans une douce douleur
J’abandonne cette peau de chagrin et sans heurt
Mon âme vole sereine dans une étrange torpeur
Et plonge la forteresse qui protège mon cœur
Dans le profond silence d’un men-songe qui se meurt
Esseulée je fais face à mes ancestrales peurs
J’écoute le temps qui passe et chasse tous ces leurres
Espérer l’avenir me semble une gageure
Tandis qu’en moi s’endorment une à une mes ardeurs.
(Octobre 2007)