28 décembre 2009
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Fatiguée, dormeuse, taiseuse
Je vous ai lu dans vos demeures
Mes mots à moi sont devenus muets
Je me sens rassurée par ce rien
Qui repose mon cœur de ses passions passées
De ces tendres ardeurs et rêves avortés
Fatiguée, dormeuse, taiseuse
Je vous ai lu dans vos missives
Mes phrases à moi sont silencieuses
Je me sens attirée par ce vide
Qui soulage mon âme de ses fardeaux cachés
De ses ailes altières et nocturnes pensées.
(écris en Octobre 2007 ce poème illustre bien mon humeur actuelle)