"Un beau raffinement
Offert à notre temps
Par quelques passionnés
De beaux mots rythmés ! "
ABC (sur mon poème précédent)
Les mots offerts comme destination de voyage
Ta jeunesse en souvenance
Danse le temps, danse innocemment
Recevoir le don de l'errance
La source des maux en avènement
Boire au calice de la souffrance
Les mots qui meurtrissent égoïstement
Tes peurs et tes doutes en absence
La vie livre ses frémissements
Abandonner rêves et croyances
Puis te raconter furtivement
Le sort t'entraînes dans la mouvance
D'un poème bâti par fragments
Le voeux d'écrire avec élégance
De tes jours est le seul raffinement
Chez Rony je viens de découvrir une sublime chanson de Pink "Dear Mr Président" dans laquelle elle pose plusieurs questions à Bush, on pourrait, malheureusement, poser les mêmes à Sarkozy :
Que ressentez-vous quand vous voyez tous ces sans abris dans la rue?
Que ressentez-vous quand vous vous voyez dans un miroir?
Comment pouvez-vous dormir quand tout le monde pleure?
Comment pouvez-vous marcher la tête haute?
Comment pouvez-vous dire "aucun enfant n'est laissé de côté"?
Nous ne sommes pas sourds, nous ne sommes pas aveugles.
J'espère que vous irez écouter cette chanson chez Rony, c'est un texte plein de dignité, de puissance, de respect et d'humanité.
Puisque, comme moi vous aimez les sondages, j'ai décidé de vous proposer un sondage-discussion tous les mois environ.
Ce mois-ci l'inspiration est notre sujet.
Le sondage est dans ma colonne de gauche.
Si vous avez un commentaire par rapport au sondage, merci de le déposer sur le sondage en cliquant sur Ecrire.
"Il lui fallut attendre le lendemain pour trouver la force de se jeter dans cette nouvelle bataille.
Elle commença par le toit de son immeuble auquel elle accéda par une échelle de secours puis il lui fallu examiner les toits des immeubles voisins. Cela ne fut pas toujours possible car certains accès étaient fermés ou interdits par des concierges à l’allure cerbèrienne. Ses jambes tremblaient et son cœur battait la chamade, elle devait faire de multiples pauses pour ne pas s’évanouir mais elle persévéra jusqu’à l’épuisement. Elle rentra à nouveau bredouille et décida d’explorer les toits de l’autre côté de la rue le jour suivant. Le 7e jour, après avoir passé une nouvelle nuit agitée à rêver de Chat-Mailleur, elle monta sur le toit de l’immeuble où elle avait vu Chat-Mailleur pour la première fois. Elle eut moins de crises de vertiges que la veille comme si son corps s’habituait, elle s’arrêta moins souvent et se prit même à admirer quelques secondes la magnifique vue du Paris aérien qui s’offrait ainsi à elle. Elle se souvenait d’un rêve dans lequel, comme un chat, elle arpentat tous les toits de son quartier aux alentours du presbytère et de l’église Saint-Médard. Tout était étrangement facile dans ce rêve et elle ressentait une joie enfantine à braver les interdits. Déçue de ne pas trouver Chat-Mailleur sur ce toit, elle en fit le tour en empruntant les chemins que les hommes d’entretien utilisent pour inspecter les toits des maisons voisines qui étaient de moindre hauteur. C’est ainsi qu’elle finit par le découvrir en contrebas. Elle pu accéder à ce toit en descendant une courte échelle métallique. Chat-Mailleur était sérieusement blessé cette fois-ci, il avait sans doute une ou deux pattes cassées mais il était vivant. Elle du cependant le laisser et revenir chez elle chercher un carton pour pouvoir le transporter sans risque mais seulement après l’avoir réconforté en le caressant et en lui expliquant ce qu’elle allait faire. C’était une habitude qu’elle avait prise à ses côtés, lui parler comme à un humain car elle avait vraiment l’impression qu’il comprenait tout. Une fois revenue chez elle avec Chat-Mailleur, elle appella immédiatement SOS vétérinaire. Le docteur Yahn Léon confirma les doutes de Félina, le chat avait ses deux pattes arrière cassées, il lui fit une piqûre contre la douleur et lui posa une atèle et un bandage à chaque patte. Félina pu enfin se reposer aux côtés de son fidèle compagnon. Ils étaient tous les deux morts de fatigue et d’émotion."