Les fleurs du parc Ste Brigitte
Me rappellent que naguère
Nous effeuillions la marguerite
Toi et moi sur ce banc de pierre,
Les feuilles et les pétales mortes
Dans une douce lumière, virevoltent
Nos espoirs brisés et tous nos tourments
Se noient dans un soleil rougeoyant.
Le cèdre du Liban se souvient de nos rêves
De nos petites guerres et de toutes nos trêves,
Nous aimions tous les deux les roses trémières
Pour leur douce majesté et pour leurs tiges altières,
Tu n'as pas su me dire, je n'ai su t'écouter
Je voulais oublier, j'étais lasse d'espérer
Et j'ai lâché ta main au détour d'un chemin
Afin de m'envoler lestée de mes chagrins.
(Ma participation à un jeu d'Abeilles 50)