"J’ai envie de souffle & de vent,
J’ai envie de ces souffles du vent,
Qui nous mèneraient vers l’océan.
J’ai envie de ciel & de bleu,
J’ai envie de ces ciels tout bleu,
Qui nous garantiraient d’être heureux. "
Les mots offerts comme destination de voyage
Ma vie a soif de bleu
Bleu océanique
Bleu des profondeurs
Sombre intensité bleue
Ma planète est bleue comme une orange
Ma vie a soif de bleu
Bleu céleste
Bleu de l’invisible
Songe bleu de pureté
Mon âme est bleue comme la nuit
Ma vie a soif de bleu
Bleu du regard intérieur
Bleu des cendres de l’art
Poésie de couleur bleue
Mes mots sont bleus comme le silence
Ma vie a soif de bleu
Bleu des rêves d’amour
Bleu du bonheur partagé
Maison bleue que l’on chante
Mon cœur est bleu comme l’espoir
Sur le papier bleu de ma vie
J’écris le bleu de l’invisible,
Du silence et de l’espoir
Pour faire de ma vie un rêve bleu.
Il fallut encore convaincre Emma de répondre au message de Paulin, car cela faisait deux mois qu’elle cherchait assidûment son âme sœur et elle commençait à se décourager. Elle avait reçu de nombreux messages émanent de nombreux hommes pressés qui croyaient trouver un femme comme on achète une paire de chaussettes, sans parler des obsédés sexuels. Elle avait échangé plus de dix conversations avec des hommes qui disparaissaient en un clic et elle était allée à quatre rendez-vous : le premier était un vieux garçon de 45 ans qui vivait toujours chez sa mère, le second un dépressif incurable, le troisième cherchait une maîtresse plus qu’une compagne et le quatrième était le pire, un « moi-je » qui ne parlait que de lui, peu soigné, les verres de ses lunettes complètement opaques de saleté et quand il parlait il laissait parfois couler un filet de bave sur la table du café où ils avaient pris un verre. Il fallut toute la persuasion d’Ernestine pour qu’Emma accepte de répondre au premier message de Paulin. Emma n’allait même plus sur le site « les zamoureux » tellement elle était découragée mais le message de Paulin lui arriva par mail « comme par magie » et lorsqu’elle lu sa fiche, Ernestine l’empêcha de voir les éléments qui auraient pu lui déplaire : le fait qu’il fume ou qu’il ne soit pas encore divorcé, elle s’arrangea pour qu’elle ne lise que les éléments motivants comme son âge 40 ans, le même que le sien, et le fait qu’il habitait aussi au Touquet.
Je marche d'un bon pas
Sur ce chemin de terre
Qui sent l'herbe, le bois
Et les saveurs d'automne
Je marche d'un bon pas
Sur mon propre chemin
C'est le seul sur lequel
Je me sente chez moi
Sur ce chemin de vie
Je pleure et puis je ris
Et je fais corps avec
Mon petit univers
Je sens le froid, le vent,
La pluie et le soleil
Je sens l'absence, la colère
La tristesse et la joie
J'apprends à mieux connaître
Et le monde et moi-même
j'apprends à mieux aimer
En allégeant mon coeur
Je comprends peu de choses
A l'aune de mon esprit
Je comprends davantage
A l'aune de mon coeur
Les larmes qui jaillissent
Viennent me purifier
Elles lavent mes yeux
Tout mon corps et mon âme
Je marche d'un bon pas
Sur ce chemin d'automne
Où je trouve enfin
Les couleurs de l'espoir
Cette douce lumière
Des fois les plus intenses
Et le silence voulu
Quand les maux se retirent...
Tu m'attendras ainsi sur ce banc solitaire
Où tant de couples se donnèrent rendez-vous
Y laissant quelques larmes ou quelques doux soupirs
Du lever de nos rêves au coucher de l'espoir...
Avec pour seule présence une pie fière et majestueuse
Que tu regarderas sautiller de pelouse en buisson
Le chant des arbres ployant sous la brise printannière
Te tiendra compagnie jusqu'à mon doux retour
Que je sois sang et chair ou brûlant souvenir
Je serai toujours là jusqu'au dernier soupir
Dans ton coeur, dans ton âme, en caresses sur ta peau
Afin que nul chagrin ne t'isole en tristesse
Afin que nulle peine ne t'abendonne ici.
(Ma participation au jeu d'Ecriture Ludique trouvé chez Laura, je ne peux insérer la photo car elle est en bitmap et pas en jpg, ce serait trop demander aux organisateurs de jeux de mettre leur photo au format le plus demandé par tous les hébergeurs?)
Musique de mon cœur
Dans un rythme endiablé
Tu m’entraînes en cadence
Tu me prends par la main
Guide, ami, complice
Dans un jeu enfantin
Disparaît ma tristesse
Espiègle compagnon
Qui chasse mes orages
En un regard, un mot
Bonne humeur contagieuse
Qui guérit tous mes maux
Tu soulèves mon âme
Aux confins de l’espoir
Intrépides ardeurs
Et berceau de tendresse
Exultation sensuelle
Ma tristesse se meurt
Ta présence essentielle
En source jaillissante
Qui redéploie mes ailes.