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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 18:17
J'avais préparé cet article pour plus tard, mais j'ai pensé que cela pouvait vous occuper en attendant mon retour...

"La vieille dame de Saint-Gratien" est un joli conte de Noël qui nare la belle histoire d'amour de Louise et de Philippe, une histoire d'amour qui défie les lois du temps.


"La vieille dame était dans l’église pour la messe de Noël, au premier rang car ses yeux fatigués d’avoir pleuré ne voyaient plus grand-chose, car ses oreilles usées par les bruits de la vie n’entendaient plus trop bien et son dos courbé par les ans, 84 au printemps prochain, donnait l’impression qu’elle était  toujours inclinée, dans une posture tout à fait attendue de la part d’une « grenouille de bénitier ». C’est certainement ainsi que devaient l’appeler les jeunes et même bon nombre d’adultes, ceux qui étaient installés dans les rangs derrière elle et qui ne voyaient d’elle que son apparence actuelle. Cette idée la faisait sourire et c’est pourquoi le curé croyait qu’elle était très pieuse et qu’elle souriait aux  anges. Elle imaginait les commentaires à son décès, son éloge funèbre et se demanda si le curé n’allait pas demander sa canonisation, cette idée la fit rire et elle dissimula son éclat de rire dans une quinte de toux. Elle était si loin d’être une sainte! Et le récit de sa vie n’était pas à mettre entre toutes les mains…Mais bien sûr, les apparences…Et plus personne ne pouvait les contredire ces apparences, puisqu‘il ne restait plus personne l‘ayant connu plus jeune."

Pour lire la nouvelle en entier cliquez sur le titre de la nouvelle.
 
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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 07:54

« Un long week-end » est l’histoire d’ une femme qui se réveille à l'hôpital après un accident de voiture qui lui a fait perdre la mémoire...Qui est-elle? Une mère de famille? Une actrice? Une terroriste? Une espionne?

Début :« "Quand j'ouvre les yeux, je suis dans une voiture. J'ai mal à la cheville gauche et à la tête. Je porte ma main à mon visage et je sens le sang couler. Je tourne la tête vers la gauche, il y a un homme à la place du chauffeur, il est inconscient, il saigne beaucoup. Qui est-il? Dans la boîte à gants une sonnerie retentit, je l'ouvre, je prends le téléphone, je décroche, une voix féminine et enfantine me dit :" Maman ne t'inquiète pas, Papa est venu me chercher et je n'ai pas oublié mes devoirs pour le week-end, bisous!", je réponds "bisous" machinalement, elle a déjà raccroché. Ce téléphone est-il à moi? Ai-je une fille? J'ai si mal à la tête...je suis si fatiguée...où est-ce que je me trouve? et surtout...qui suis-je?"
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14 novembre 2009 6 14 /11 /novembre /2009 08:50
En attendant mes deux participations au jeu des chats (un poème et un un visuel) vous pouvez lire ou relire ma nouvelle "Le chat gris" qui raconte la belle rencontre entre Félina une femme agoraphobe et un chat de gouttière.


(...)"Elle passerait aussi beaucoup de temps à observer les chats. Parmi tous les chats qui traînaient sur les toits faisant face à son immeuble elle en avait remarqué un qu’elle avait surnommé chamailleur car il se battait souvent. Il se comportait comme s’il était le chef du quartier et rappelait à l’ordre brutalement ceux qui semblaient nier sa prééminence. En ce matin de Mai il faisait  très beau et Chamailleur commençait sa journée en lézardant au soleil. Elle prit un carnet et commença à croquer ce mystérieux chat gris."(...)
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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 07:31

« Eve et le serpent » est la seconde nouvelle que j’ai publiée sur mon premier blog, mais c’est la première que j’ai écrite. La version de mon blog est la troisième version. C’est une nouvelle philosophique qui donne une autre version d'Eve, d'Adam, du serpent, de Dieu et des premiers êtres humains... Extraits :

« Eve était égarée au Paradis terrestre. Cela faisait bien longtemps qu'elle en avait chassé l'infidèle Adam. Mais le Paradis terrestre sans sexe, c'est pas marrant! Et il n'y avait guère de monde pour la tenter.... A part le serpent. Ses yeux la fascinaient mais elle se méfiait de cet animal à sang froid. Elle ne l'entendait jamais venir, et soudain, il était là!"


"Tu lis, tu lis, c'est tout ce que tu sais faire!" lui avait-il dit de sa voix serpentine, la première fois où il l'avait surprise, lisant quelques psaumes. Il s'était approché d'elle, dans son dos, et avait, sous prétexte de lire par dessus son épaule, glissé le regard dans son décolleté! Elle avait fait semblant de poursuivre sa lecture, tout en pensant "mais pour qui est ce serpent qui siffle sur mon coeur?".


"Elle avait du mal à soutenir son regard, car croiser ses yeux c'était se soumettre à une force animale indomptable. Elle sentait glisser le regard du serpent de ses yeux à ses seins et son corps se mettait à vibrer. "Je pense aux jours d'autrefois, aux années de jadis; la nuit je me souviens de mon chant, je médite en mon coeur, et mon esprit s'interroge". »

 

Cliquez pour lire "Eve et le serpent"

 

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 06:19
J'écoutais ce que me disait le présentateur , mais comme dans certains rêves j'étais assez passive et je réagissais peu aux informations alarmantes et extraordinaires que je découvrais. Etais-je vraiment éveillée? Cette question ne cessait de me tarauder.
"Pour ne plus y retourner il faut que tu remettes dans ta chambre cette lampe en crystal de sel de l'Hymalaya que tu as déplacé la semaine dernière pour mettre dans la salle de bain. C'est elle qui te protège et les empêche de pénétrer ton esprit dans ton sommeil". J'étais très hésitante. Une partie de moi ne voulait pas renoncer à ce rêve de bonheur qui me laissait u parfum de nostalgie à mon réveil. J'avais envie d'y retourner. Mais je devais bien m'avouer que ma santé s'était un peu dégradé ces dernières années et que je me sentais de plus en plus fatiguée physiquement et moralement. J'aurais voulu poser davantage de questions pour m'aider à prendre ma décision mais le présentateur reprit la parole.

"Je n'ai plus assez de temps à te consacrer, il faut que j'interrompe la communication avant qu'il ne s'en rendent compte. Ils te manipulent, tu es conditionnée pour croire que cet endroit te rend heureuse et pour te donner envie d'y retourner, c'est ainsi qu'ils obtiennent la docilité de tous mais tout ceci n'est qu'un leurre. La réalité n'est que douleur et souffrance. Je dois te quitter, adieu!". Avant que j'ai eu le temps de réagir la télé s'était à nouveau éteinte. Je me recouchais tout en pensant aux multiples questions qui me venaient à l'esprit. Qui était ce présentateur? Ce lieu existait-il? M'apportait-il bonheur ou malheur? Etais-je en danger? Que pouvait-on donc m'y faire subir de si atroce? Je réussi malgré tout à me rendormir.
Le lendemain à mon réveil tout ceci me paru ausi irréel que tous mes autres rêves. Avais-je rêvé ce présentateur ou la télé s'était-elle vraoiment rallumé pour me parler? Ce qu'il m'avait dit était-il réel? Ma vie était-elle menacée? Plus j'essayais de de me souvenir et plus les images de cette aventure disparaissaient. Je ne savais même plus à quoi ressemblait ce présentateur.  Je me souvenais que lorsque je sortais de ce rêve où j'allais dans ce lieu qui me donnait tant de bonheur, je me sentais triste de réintégrer ma vie. Ce bonheur rêvé me faisait mépriser mon bonheur réel et je n'aimais pas cela.
Il me sembla préférable  de ne plus faire ce rêve et, comme il ne faut négliger aucun avertissement, d'où qu'il vienne, je décidais de remettre la lampe dans ma chambre, chose qui, à mon avis, ne semblait pas pouvoir me faire de mal. Je couchais sur le papier toutes ces impressions n"es de rêves successifs, qu'ils soient des messages nocturnes de mon inconscient ou communication réelle avec un monde parallèle et je décidais de m'en servir pour écrire ma participation au jeu Mystério. Il me sembla que la blogosphère était l'écrin parfait pour de telles suppositions où l'esprit balance entre imagination et sincérité, rêve et réalité.
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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 00:53
Le Mystério de la rentrée en deux épisodes.



Je m'étais couchée tôt ce soir là. Je ne saurais dire depuis combien de temps je dormais quand je fû arrachée au sommeil par une voix. J'ouvrais les yeux et découvrais que la télévision s'était rallumé toute seule.  Alors que je prenais la télécommande pour l'éteindre, je me rendis compte que le présentateur était en train de s'adresser à moi. Il me disait Marie, n'éteind pas la télé, j'ai quelque chose de très important à te dire. J'interrompis alors mon geste, en me demandant si je rêvais ou si j'étais éveillée. Le présentateur continuait à s'adresser à moi :" Marie, te souviens-tu de ces rêves que tu fais régulièrement, ceux où tu vas dans un certain lieu pour y retrouver des personnes, un lieu où tu aimes particulièrement aller?". En effet, je me souvenais très bien d'un de ces rêves car le dernier avait eu lieu quelques jours auparavant. C'était toujours le même scénario. J'étais à Paris, me semble-t-il, j'étais très heureuse de retourner dans ce lieu où je me sentais bien.
J'étais d'autant plus contente que je n'y étais pas allée depuis très longtemps. Je me voyais y aller puis je me voyais en revenir, avec toujours ce sentiment de grand bonheur, de plénitude. Impossible de décrire exactement ce lieu dans le but de le retrouver une fois réveillée. J'y connaissais  beaucoup de monde, des gens avec qui j'étais bien comme si c'étaient de vieux amis. Mais impossible de décrire exactement ces gens à mon réveil ni de leur donner une identité. J'y allais pour travailler, pour faire quelque chose mais cette tâche me rendait infiniment heureuse. Mais de quoi s'agissait-il donc? J'aimais y aller car on était bien acceuillie, on était bien traité et à chaque fois on nous faisait des cadeaux. Les cadeaux que je recevait me comblaient de joie et répondaient à mes voeux les plus intenses, sans que je puisse dire à mon réveil de quels objets il s'agissait. Et puis surtout, je me réveillais de ce rêve en ayant la sensation que c'était la réalité.
Je racontais au présentateur ce qui me revenait en mémoire. Il me dit alors la chose suivante : "Marie, cet endroit où tu vas dans tes rêves...il existe vraiment! Ce n'est pas un rêve! Et ce qui s'y passe n'est pas quelquechose de bien. Ceux qui dirignet ce tendroit t'exploitent, ils se servent de toi. Mais il faut faire attention! Ils ne doivent pas savoir que tu es au courant sinon ils s'en prendront à toi!"
Dans mon dernier rêve j'étais étonnée de me retrouver dans cet endroit car cela faisait vraiment très longtemps, des années peut-être, que je n'y étais pas allée et aussi je me demandais comment je pouvais y passer tout un samedi alors que je passais désormais tous mes samedis avec mon amoureux puisque je n'étais plus célibataire. Je me voyais en train de m'entretenir avec un responsable mais je ne sais plus à quel propos.
"Tu n'y étais plus allée depuis longtemps car ils avaient eu à se plaindre de toi", me dit le présentateur. Tu es d'un naturel curieux et tu posais trop de questions. Il faut absoluement que tu neposes plus de questions si tu y retournes mais surtout il faut éviter d'y retourner car d'y aller te fait perdre de l'énergie, ta santé se détraque en ce lieu, ils te volent des années de vie. Mais je sais comment tu peux éviter d'y retourner".

La suite demain.
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24 septembre 2009 4 24 /09 /septembre /2009 10:04

« Mes nuits minitel » est la première nouvelle que j’ai publiée sur mon 1er blog, à la création de celui-ci en Octobre 2005. C’est une nouvelle humoristique : une femme cherche "l' homme de sa vie" sur un site de rencontre, elle vous décrit toutes les étapes pour y arriver... Extraits :


« La première épreuve c'est l'inscription. Vous n'imaginez pas le nombre de questions que l'on vous pose pour établir votre "profil" : taille (allez deux centimètres de plus pour arrondir, et puis avec des talons...), poids (flut! Cette réponse est obligatoire? Bon, quelques kilos en moins ne vont pas se voir... le mec ne va tout de même pas me faire monter sur une balance au premier rendez-vous! Si?), études, profession, religion, signe astrologique (et puis quoi encore? Pourquoi pas les lignes de la main ou une étude graphologique?). Que me demande-t-on encore? Définir mon caractère en une ligne! Sincère? non on va me prendre pour une naïve. Fidèle? Non, ça fait chienne chienne à son pépère. Indépendante? On dirait une déclaration de guerre. Ah! ça y est j'ai trouvé! Je tape sur suite; il y a une deuxième page? Quel genre de femme êtes-vous? Le genre à s'énerver sur son clavier! Le genre d'homme que je recherche? Mais je n'en sais rien! Cela fait sept ans que je n'en ai pas vu l'ombre d'un seul! Je ne sais même plus à quoi ressemble cet animal! Bon, tant pis, je laisse mon annonce tartignolle, le temps passe et le temps sur le minitel c'est de l'argent. Trente minutes pour me présenter comme une femme dynamique, qui a de nombreux centres d'intérêts, qui élève seule sa fille et qui cherche un compagnon de vie, pas une aventure; on voit que j'ai profité de mes longues études! Tant pis, je me déconnecte. »

« Vous trouvez que j'ai été bien courageuse et que plus d'une aurait abandonné à ma place? Vous voilà bien avisé, cher lecteur, vous ne m'aviez pas habitué à tant de générosité! Une fois que vous avez rencontré le monsieur et que le premier rendez-vous s'est bien passé, vous donnant envie d'autres rendez-vous, il vous reste à franchir les nombreux obstacles de la vie de couple. Je n'ai pas besoin de vous faire un dessin, si? Quel boulet vous faites, cher lecteur, vous n'avez pas inventé l'eau tiède! »


Pour lire en entier "Mes nuits minitel"
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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 19:05
Pour tous ceux qui n'auraient pas pu lire "Espèce de prof" au fur et à mesure....(il suffit de cliquer sur le nom de la nouvelle).

Cette nouvelle décrit la "belle" journée d'un professeur en 2031 dans la banlieue parisienne. Dénonciatrice de tous les excès et de toutes les injustices qui commencent à miner cette profession et qui risquent de devenir notre réalité de demain, cette nouvelle est aussi teintée d'humour...noir...comme il se doit. L'héroïne, tel Jacques le Fataliste, répète souvent que tout est une question d'habitude et qu'on se fait à tout.

Ecrite par une enseignante (j'enseigne l'histoire, la géographie et l'éducation civique dans un collège et lycée privé catho sous contrat avec l'Etat) c'est un exutoire, un défoulatoire qui m'a permis de me libérer de mes peurs les plus profondes et de faire taire ma colère.
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2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 02:46
Pour lire la nouvelle en entier...

Pendant que je retourne à la gare en compagnie de quelques collègues, je pense à mon week end qui commence. Les jours de repos je me change les idées. Je fais du sport, je vais au cinéma ou je me promène avec mon mari dans un parc urbain qui est un lieu bien protégé des sauvageons et des autres agresseurs éventuels. Et puis surtout je parle peu, le moins possible, pour compenser tout ce temps où je n'arrête pas de parler à voix haute en essayant de couvrir le bavardage de mes élèves. J'aime le silence, la non conversation.
Je prends le RER avec Maryse qui est la seule à prendre la même direction que moi. Elle se lamente sur les humeurs du directeur qui rend ce boulot encore plus pénible mais elle est heureuse de pouvoir rentrer chez elle car hier elle n'a pas pu le faire. Certains soirs on est dans un triste état à la fin de la journée et si en plus on est malade alors on ne tient plus debout et on n'a plus la force d'aller chez soi. Et comme tous les possesseurs de voiture pratiquent le co-voiturage pour respecter la loi anti-pollution, personne ne peut nous ramener alors on doit aller à l'infirmerie, on attend que les vertiges se calment et l'on reprend des forces. Nos conjoints ne peuvent venir nous chercher même s'ils ont une voiture car, comme la plupart des gens, à part quelques priligégiés qui le méritent sans doute, le gouvernement ne leur a donné d'autorisation de conduire qu'entre leur domicile et leur lieu de travail.
On évoque le rendez-vous que nous aurons avec le directeur la semaine prochaine pour faire notre auto-critique annuelle. Rendez-vous au cours duquel il nous donnera notre note administrative. Puis nous parlons des vacances qui seront là dans une semaine. "En vacances, les journées sont bien trop courtes, on n'a pas le temps de faire la moitié de ce que l'on veut" me dit Maryse. "Et puis elles sont tellement courtes qu'on ne les voit pas passer" rajoute-t-elle. "On va finir par les confondre avec le week end" dit-elle encore. Je lui réponds que moi aussi j'ai parfois l'impression que les vacances sont trop courtes mais qu'il ne faut pas exagérer. Puis je dis au revoir à Maryse car j'arrive à ma station. Je descends du RER et je prends mon bus.
C'est à cela qu'elles ressemblent toutes mes belles journées. Je sais que j'ai vraiment de la chance, je suis une privilégiée.
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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 17:18
Pour lire le début...

L'heure sonne pour le dernier cours de la journée. Le cours est assez calme toujours à cause de la chaleur. Soudain, un élève me dit une mauvaise réponse qui aurait pu être drôle, il me parle d'échangisme au lieu d'échange, je bloque un rire qui montait de mon ventre et je m'enpresse de valoriser la réponse en répondant :"ce n'est pas tout à fait ça" et j'écris le mot exact au tableau puis je me dépêche de passer à autre chose pour que personne ne me demande ce qu'échangisme veut dire. Nous n'osons plus faire de l'humour sur ce genre de sujet depuis que notre collègue M. Risson, professeur de SVT, a été mis en prison pour pédophilie à cause d'une plaisanterie déplacée, reprise et amplifiée par quelques élèves et quelques parents qui avaient le bras long (l'un d'eux était gendarme). Il a été condamné à deux ans de prison et a bien sûr été renvoyé. Il est sorti de prison il y a un an mais on m'a dit qu'il était toujours au chômage et qu'il vivait dans la rue.
Le dernier cours s'achève mais ma journée n'est pas encore finie car je fais une étude du soir. Je le fais presque tous les soirs sauf quand j'ai un conseil de classe. L'étude n'est pas quelque chose de difficile, les effectifs n'étant que de vingt élèves par étude. Beaucoup d'élèves dorment, d'autres jouent avec des jeux électroniques, quelques uns discutent, je ne cherche pas les ennuis et je les laisse faire. Quand les élèves s'en vont je me mets à faire le ménage dans ma classe, je balaie, j'enlève les chewing gum collés par ci, par là, j'enlève les cartouches plantées dans le faux plafond, je nettoie le tableau et les tables. Il est 18h30, ma journée est enfin finie ainsi que ma semaine de 50 heures. C'est un peu lourd mais dans de nombreuses professions les gens travaillent davantage, les semaines de 60 heures et plus étant fréquentes. Heureusement que de nos jours, les enseignants ne ramènent presque plus de copies chez eux depuis que les évaluations sont devenues principalement orales. Certains ont eu du mal à s'adapter à ces nouveaux rythmes de travail. Pour moi, tout ça est normal, on s'habitue à tout.
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