La lettre que j'ai reçue aujourd'hui
Ne m'était pas destinée, c'est écrit!
Il faut pourtant bien croire que la vie
Et les signes du destin m'ont choisie
Moi jeune rose rêveuse au cœur meurtri
Qui regardais les amoureux avec mépris
S’offrant de doux baisés dans les allées fleuries
J’ose espérer de la vie qu’elle me sourit
La lettre que j'ai reçue aujourd'hui
Ne m'était pas destinée, et pourtant
A l'aube de cette matinée fleurie
Je me surprends à danser en rêvant
Moi rose épineuse me suis épanouie
Car comme dans les romans
Cet homme de rêve qui écrivit
Cette lettre deviendra mon amant
La lettre que je reçue un jour
Etait transportée par l'amour
Revêtu de ses beaux atours
Afin de me faire la cour...
Poème créé par la ronde de poésie : la première et la dernière strophe sont de moi, les autres strophes sont de Cassandrali, Cindy et Captainelili. Les quatre équipières que nous sommes vous donnent rendez-vous sur leur blogue pour prendre connaissance au fur et à mesure des poèmes créés par cette ronde de 16 poètes.
Les mots offerts comme destination de voyage
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Dimanche nous jetterons ensemble
Une bouteille à la mer
Sur l’onde passagère
Elle s’en ira gaiement
Hommage au dieu de Temps
Qu’y a-t-il d’écrit
Sur ce bout de papier ?
Sur cette possible lettre
Ecrite de nos larmes ?
Seuls nos cœurs le savent…
D’espoir ils ont scellé
Le bouchon centenaire
De ce vaisseau de verre
Qui affronte vaillamment
Les vagues du hasard
Et les serments de gare
Qu’ont-ils donc demandé
Ces deux épistolaires ?
Leurs vœux aux flots voués
Entament la traversée
Qui pourrait, s’il agrée
Au dieu des amours lasses,
Renouer le silence
Avec l’ange de grâce…
C'était l'histoire de deux amants
Qui courraient après le temps
Plus vite, plus vite mon amour
Car voilà que pointe le jour
Ils courraient toute la semaine
Sur les chemins entre leur deux domaines
Le temps des caresses déjà enfuit
Car voilà la fin de la nuit
Tous les mois de l'année en raccourci
De la Saint Valentin à l'Epiphanie
Plus vite, plus vite mon âme soeur
Prenons quelques rondelles de bonheur
Pas le temps pour l'ennui et le souci
Mais mon coeur qui fait boum quand tu souris
Plus vite, plus vite ma compagne
Ecourtons la promenade dans la campagne
Nous enfants nous dévorent à corps et à cri
Car nous sommes père et mère aussi
Plus vite, plus vite mon complice
Quittons le jardin des délices
Répondons à nos obligations
Remettons à plus tard nos ambitions
Nos silences sont nos plus beaux poèmes
Nos regards sont nos plus beaux aveux
Nos caresses sont nos plus jolis rêves
Et nos nuits sont des mondes lumineux
4. Le songe et l'amour sur moi posa ses ailes.
3. Le secret.
2. Il me vient et Oscillation du coeur.
1. Madrigal magistral
Etre aimée, ce mystère qui m'échappa souvent
J'ai navigué sans toi sur les mers du désir
Qui m'offraient des escales intenses et fugaces
J'ai connu mille fois la passion passagère
Qui nous brûle puis nous laisse plus mort que vivant
J'ai pleuré sous les coups de ces âmes altières
Qui méprisaient ma fougue de femme-oiseau
Avant que de trouver la clef de ta tendre demeure
Où générosité y épouse l'amour
Avant que de renaître à la vie dans tes bras
Et de ne plus y craindre le lever du jour.
(Ma participation au jeu d'Ambroise)
Un ciel lumineux
Vint nous rendre visite
Il nous prit par la main
Faisant s ‘ouvrir nos poings
Et libéra nos cœurs
Anciennes citadelles
Il nous fait oublier
Querelles de politiques
Et sparteries antiques
Ecrasés de nos doutes
Comme cafards ou punaises
Et nous croquons la vie
Comme plat de résistance
Il nous semble parfois
Que la joie nous invite
C’est l’amour qui nous veut
Du bonheur les amants
Nos lettres déchirées
Ainsi rafistolées
Par l'espoir qui renaît
Et quelques bouts de scotch.
(ABC avait demandé un haïku sur Février, mais je ne sais pas écrire ce genre là)
Février me ravit
Puisque tu es ici
Et ta main dans la mienne
Amour nous fêterons
Tendresse et pamoison
Un trimestre de rêve
Des crêpes partagées
Des baisers échangés
Le début d'une trêve
Carême et privation
Alter consommation
Vacances hivernales
Quelques songes de neige
Le soleil en harpèges
Et nous nous promenons...
Musique de mon cœur
Dans un rythme endiablé
Tu m’entraînes en cadence
Tu me prends par la main
Guide, ami, complice
Dans un jeu enfantin
Disparaît ma tristesse
Espiègle compagnon
Qui chasse mes orages
En un regard, un mot
Bonne humeur contagieuse
Qui guérit tous mes maux
Tu soulèves mon âme
Aux confins de l’espoir
Intrépides ardeurs
Et berceau de tendresse
Exultation sensuelle
Ma tristesse se meurt
Ta présence essentielle
En source jaillissante
Qui redéploie mes ailes.