de faire espérer qui doute,
de faire rire qui s'attriste,
de réjouir qui s'ennuie,
de faire parler qui s'enferme."
Les mots offerts comme destination de voyage
En attendant de lire demain à minuit ma version de La légende du blog maudit, je vous propose de lire ou de relire les trois autres épisodes de Mystério : La légende du blog hanté, le train de 16h16 et le mail mystérieux.
(Poème écrit avec Irène, Gaïa et Lili)
Si j'étais réparateur de coeur je serais tes mains
Pour qu'elles me fassent un coeur tout neuf
Qui n'aurait pas peur de t'aimer
Mon rêve deviendra-t-il réalité ?
Si j'étais cardiologue
Je réparerais mon coeur blessé
Je panserais ses blessures
Le préparerais à ton amour
Si j'étais astrologue, je serais une étoile,
J'accompagnerais chaque nuit
Ce petit coeur plein de vie
Dans sa quête d'amour infernale
Si tu voulais, je me ferais apprentie mécanicienne
Pour que tes mains guident les miennes
Vers ce coeur qui dérape de trop attendre
L'amour et ses jours tendres
Mais je ne suis pas réparateur de coeur
Et mon coeur est usé
Il n'a plus rien à donner.
Je vous invite à participer à la nouvelle ronde de poésie des équipières.
"J'aurais mieux fait de ne pas lui répondre", reconnaît Nicolas Sarkozy à propos de son comportement au salon de l'Agriculture où il a lancé samedi un "casse-toi alors, pauvre con", à un visiteur peu amène qui l'avait gratifié d'un "touche-moi pas, tu me salis".
Dans un entretien accordé au "Parisien/Aujourd'hui en France" publié mardi, le président de la République revient sur cet épisode qui, capturé par une vidéo mise en ligne sur le site du quotidien, a suscité moult commentaires de toute la classe politique pendant le week-end.
"Il est difficile, même quand on est président, de ne pas répondre à une insulte", se justifie le chef de l'Etat. "J'ai sans doute les défauts de mes qualités", ajoute-t-il.
"Ce n'est pas parce qu'on est le président qu'on devient quelqu'un sur lequel on peut s'essuyer les pieds", se défend-il. "Cela étant, j'aurais mieux fait de ne pas lui répondre", admet-il.
Les enseignants eux, ont obligation de garder leur sang froid en toute circonstance, sinon ils se retrouvent en garde à vue. Les élèves ont le droit de "s'essuyer les pieds sur eux" et en plus ils doivent dire merci. Dés fois que le père soit gendarme...
J'aime les vacances...
Etes-vous allé visiter mes albums photos dans la colonne de gauche?
"Paris 2099" est une nouvelle de science fiction : une femme disparue dans un glacier en 2012 se réveille pour apprendre que la "fin du monde" a eu lieu en 2045 et pour partager la dure vie des survivants. Est-elle là pour sauver le monde où pour le détruire?
"Je m’appelle Isabelle Puell, je suis une généticienne de renommée internationale, ma vie s’est arrêtée le 12 juillet 2012 dans le massif des Amores lorsque j’ai glissé et fait une chute dans une crevasse. Etrange début vous direz-vous, lorsque l’héroïne meurt, ne meurt-elle pas à la fin? Oui mais je ne suis pas une héroïne, tout juste un personnage secondaire, une utilité et surtout, je ne suis pas morte, en tout cas c’est ce que me dit le médecin qui est en face de moi. Il me dit que je suis vivante, que mon corps est resté longtemps dans ce glacier, que cette glace contenait je ne sais plus quel composant chimique qui m’a conservé comme cryogénisée et que l’on vient de me réveiller, il me dit que tout va bien et que nous sommes à Paris en 2099.
J’avais 40 ans quand je suis morte, j’avais deux enfants, Vivien âgé de 18 ans et Julia âgée de 15 ans, j’avais un mari, une maison, un chien et un chat, j’avais une vie. Plus rien de tout cela n’existe, mes enfants ont achevé leur vie sans moi, peut-être ais-je des petits-enfants, arrière-petits-enfants? Ce n’est pas le médecin qui m’a raconté cela, ce sont mes souvenirs, le médecin ne peut pas me dire cela car le médecin me prend pour une autre. Je m’appelle effectivement Isabelle Puell mais je ne suis pas généticienne, je suis historienne, je travaillais à St Omer, au centre historique de La Coupole, je connaissais l’existence de mon homonyme, j’avais vu son nom sur des ouvrages en librairie, elle était très célèbre en 2012. Je n’ai rien dis, je ne trouve rien à dire, j’entends, je vois, je comprends ce que l’on me dis mais je ne ressens rien, je ne pleure même pas en pensant à ma vie d’avant, à mes enfants…N’est-ce pas normal de ne rien ressentir pour une morte?"
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