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15 juin 2008 7 15 /06 /juin /2008 18:34

La poésie de fab


"Fermer
Fermer les portes
Fermer les fenêtres
A l'ombre des volets clos
Fermer les yeux
Oublier
Oublier le monde
Oulier le monde et ses fureurs
Oublier
Oublier
(...)
Puiser tant que se peut
Chaque jour
Quelques poussières d'amour"

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15 juin 2008 7 15 /06 /juin /2008 17:14
La poésie de Just Nothing :

"Tous mes lendemains

Epousent l’espoir secret

De te retrouver

Dans le chant du silence

De nos murmures communs "

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15 juin 2008 7 15 /06 /juin /2008 06:11
Rosée d'humanité
       qui perle à ta paupière
Rêves fleurdelisés
       et pensées altières
Lumineuse centaurée
       qui orne ta bannière
Ardente Cassiopée
       héroïne nourricière,

Des mots acidulés
       en brûlantes prières
Eternelle hypogée
       aux rimes séculières
Sentiments surannés
        des roses trémières
L'amour s'en est allée
        désoeuvrée et fière...
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14 juin 2008 6 14 /06 /juin /2008 13:14
Ma participation est sur le blog des équipières, le principe du jeu est sur le blog de Jenny.
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13 juin 2008 5 13 /06 /juin /2008 09:27

"Trois jours plus tard, Chamailleur revenait par la lucarne. Il prit ainsi l’habitude de venir voir Félina régulièrement. Elle le nourrissait et le soignait (car il se battait souvent), il allait et venait librement grâce à la lucarne et il ne la laissait jamais plus de trois jours sans venir la voir. Chamailleur était un chat au pelage gris-argenté et aux très longues moustaches qui lui donnaient un air rebelle et noble à la fois, il avait des yeux verts émeraude très expressifs ainsi qu’une multitude d’expressions vocales qu’il utilisait pour communiquer avec Félina ce qui faisait qu’elle avait l’impression de vraiment dialoguer avec lui. Il était très intelligent et très vif. Tout en gardant une certaine distance et une certaine méfiance de chat de rue ayant beaucoup bourlingué, il semblait s’habituer de plus en plus à Félina et au confort de la vie d’appartement. Tout allait bien jusqu’à ce que Denis rentre. Félina s’aperçu alors que Denis n’aimait pas les chats et tout laissait à croire qu’il n’aimait aucun animal. Il ne voulait pas que Chamailleur dorme dans leur lit, ni sur le canapé et encore moins qu’il monte sur la table mais les batailles les plus rudes eurent lieu à propos du fauteuil préféré de Denis, un grand fauteuil en cuir noir,  dans lequel il aimait regarder la télévision. Félina remarqua peu à peu que Chamailleur prenait un malin plaisir à réclamer ce fameux fauteuil quand Denis était là, alors qu’en temps normal il préférait le canapé en tissu rouge, celui dont Félina avait hérité de sa grand-mère. Elle nota aussi qu’en présence de Denis, Chamailleur restait dans l’appartement sans sortir, il ne recommençait à sortir qu’au départ de Denis. Quand l’homme était là, le chat ne faisait pas la même chose que d’habitude : il se mettait à voler la nourriture du réfrigérateur qu’il arrivait à ouvrir avec une remarquable dextérité. Au lieu d’attendre patiemment que Félina ne le serve dans son écuelle et dés que Denis s’approchait de lui, il émettait des sons intenses et fauvesques, des cris stridents, des crachotements et des grondements démoniaques, alors que Félina ne lui connaissait que ronronnement et sons mélodieux. Aussi avait-elle donné deux autres surnoms au chat gris, elle l’appelait aussi chapardeur et chat huant. Rien de tout ceci ne faisait rire Denis, il n’arrêtait pas de tempêter à propos du chat, de ses poils, de sa caisse, des microbes qu’il était supposer apporter. Chamailleur menait une véritable guerre à Denis, le jour où le chat urina dans les chaussures ultra-chic préférées de l’homme juste avant qu’il ne reparte en voyage, Denis déclara que c’était  le chat ou lui et qu’il s’attendait à ne plus le voir à son retour. Félina pleura beaucoup ce matin-là et chamailleur vint ronronner contre elle pour la consoler."

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12 juin 2008 4 12 /06 /juin /2008 07:30

Suspendue, les ailes froissées
Flétrie par cette absence
Elle chancelle en déchéance
Sous le sombre joug de la dépendance
Voici venu le temps de la desespérance
Repliée par le manque
Son âme qui frissonne
Murmure sa pénitence :
"Ton silence est indécence
Et ton inconstance évidence"
Carence d'une romance
Pénurie des mots, indigence
Quand l'amour lui fait défaut
Les assonances de l'absence
Apaisent ses défaillances
Esseulée elle s'incline
Elle aspire à la délivrance
Sous le halo de la lune lointaine
S'élèvent ses doléances
Sa foi, ses croyances,
Son désir et sa vaillance sont immenses
Les assonances de l'absence
La font sombrer en oubliance
Douleurs et chagrins en partance
Au rythme d'une douce providence
Inspiration en réminiscence
De la volonté à outrance
Elle puise au puits de l'abstinence
Energie vitale, éloquence
Les assonances de l'absence
Lui offrent une nouvelle naissance...

(l'espression "Suspendue, les ailes froissées" est une expression de la fée Mandoue)

Ma participation au jeu de Poésia.

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12 juin 2008 4 12 /06 /juin /2008 07:30
Beaucoup d'amitié en ce moment sur les blogs : merci à Fab qui a pris une de mes calligraphie pour illustrer sa communauté Melting Pot :
 
merci à Jo qui a illustré son blog avec le monogramme JZ que j'ai fait pour elle:

merci Chris pour ce magnifique "gardien de pages" que tu m'as envoyé :

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11 juin 2008 3 11 /06 /juin /2008 05:58

Vertige des certitudes
Aux rives imprécises
Où la mer et la terre
Ne se distinguent plus
Un monde où tu n'es plus
Est un monde sans espoir
Où mon coeur s'est noyé
De te chercher en vain
Je t'attendrais pourtant
Sur une plage incertaine
Où les vagues viendront
Pour engloutir ma peine
Esseulée à la table
De l'amour illusoire
Devenue courant d'air
Mon âme hantera
Les rivages vascillants
Du hasard à venir
Et l'écume de mes rêves
Submergera mes doutes.


(Ma participation au jeu de Nanou)
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9 juin 2008 1 09 /06 /juin /2008 06:05
Nuits éconduites
D'une vie de ténèbres lumineuses
En quête d'une symbolique
Qui émerveille le quotidien
Lorsque l'obscurité se fait radieuse
Et repousse les soucis
Aux confins de l'esprit,
Afin que, de guerre lasse
L'angoisse s'envole
Effrayée par l'espoir
De l'aube vaporeuse, silencieuse...

("Nuits éconduites" est une expression de Mandoue)
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8 juin 2008 7 08 /06 /juin /2008 07:36

         Comme beaucoup d'entre vous le savent je participe à un blog collectif qui s'appelle Les équipières. Ce blog va bientôt avoir un an (fin Juillet). J'en profite pour faire un peu de pub : nous gérons une communauté La gazette des blogs qui a pour but d'inventer des jeux d'écriture et d'amitié "sans prise de tête" (donc avec un réglement très souple) et de faire connaître les blogs qui proposent des jeux. En ce moment nous avons deux jeux en cours : celui des initiales (crééer le visuel de l'initiale de son pseudo ou de son prénom) et la ronde des si (écrire un poèmes collectif "avec des si"). On vous propose aussi un thème de discussion par mois, ce mois-ci Le blog du chroniqueur, raconter sa vie, pourquoi? Je vous engage bien sûr à venir participer.
Et je salue au passage mes trois camarades : Cinderela ou Cindy La Cigale (ainsi que son chat Chat-Limar star de son blog) , Captainelili notre futur grand écrivain, corsaire au grand coeur et Cassandrali notre petit lapin d'Alice. Je peux vous assurer que bosser avec ces trois là, c'est pas une sinécure!!! Imaginez plutôt : Cindy est un monstre qui torture son chat (dixit Chat Limar qui s'est confié à Nono), Lili est supportrice de foot et on ne la tient plus depuis que l'OL est champion de France, un jour elle est même allée voir les joueurs sous leur douche mais la décence m'interdit d'en dire davantage et Cassandrali est une ancienne motarde qui a écumé les routes du monde entier...J'aurais encore bien des choses à vous révéler sur elles mais j'ai un peu peur de leurs super pouvoirs parce qu'elles sont un peu sorcières...comme moi.

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