"J’ai tant voyagé
ça me fait penser à une chanson de Brassens "Auprès de mon arbre je vivais heureux..." et une autre de Cabrel où il y a un arbre aussi mais dont le souvenir est plus flou.
Les mots offerts comme destination de voyage
Mon coeur sylvestre bat comme une darbouka
Dans la sensualité émeraude de la lumière
Qui s'enlace allanguie à l'ombre de mes songes
Mélodie des ramures dont le vent se joue espiègle
S'unissant aux murmures des heureux volatiles
Des racines aux cimes c'est la vie qui foisonne
Les branches et les troncs en douillets domiciles
Hirondelles ou pigeons, pic-verts ou colibris
Bavardage solitaire ou chorale qui gazouille
Rumeur du premier jour, bruissement vespéral
Un tapis de fougères, d'herbes et de fleurs sauvages
Bouquets aux teintes vives ou aux nuances subtiles
Chênes, platanes, érables aux écorces solides
Peupliers, saules ou ormes sous nos cieux langoureux
Caduques solennels et sapins ténébreux
Emerveillement des sens, sensations aériennes
Flore aux entêtants parfums des saisons éternelles.
La poésie de Jonathan - The scientist :
"Je chante des poèmes
J’écris des poésies
J’écris comme un je t’aime
Au parfum des mes nuits.
(...)
Je chanterai des poèmes
J’écrirais des poésies
J’écrirai comme toujours
Le parfum de mes jours. "
"Félina se réveilla tôt comme d’habitude, arrachée au sommeil par le chant du jour qui se lève. Elle dormait peu et de moins en moins. Habituée à se réveiller seule dans son grand lit, Denis son compagnon étant très souvent en voyage professionnel, elle entra dans la cuisine pour se faire une tasse de thé noir aux épices qu’elle bu lentement et sans rien manger. Selon un rituel bien établi elle se mit à tourner longuement la cuillère dans sa tasse, bien après que le sucre ait complètement fondu, tout en regardant les chats qui jouaient sur les toits du voisinage. Son loft était sous les toits, au 6ème étage d’un immeuble parisien et largement ouvert sur l’extérieur par de larges baies vitrées qui unissaient la partie cuisine de la partie salon. Elle laissait vagabonder ses pensées tout en observant le jeu des chats. "
(Voici le début d'une nouvelle nouvelle que je suis en train d'écrire, elle s'appelle " Le chat gris" et raconte la rencontre entre un chat de gouttière qui n'a peur de rien et une femme qui a peur de tout ou presque). Publication au fur et à mesure. 1 ou 2 épisodes par semaine.
Je regarde l'agonie de l'enfance dans les ronciers du temps
Dépouillée de mes rêves et de mes ambitions
Je porte sur les épaules les bagages des ans
Lestés de mes échecs et de mes mauvais choix
Je n'ai pas fui devant les souffles importuns
Et mal intentionnés des souffrances sérielles
J'ai plongé en deça de ma source charnelle
Pour devenir cette femme, sur le fil de l'amour, en précaire équilibre
Qui résiste et tient bon.
("Je regarde l'agonie du temps dans les ronciers du temps est une phrase trouvée sur le blog de Franck).
Bercent au grés des vagues, le ciré jaune du marin.
Couleurs de l' arc en ciel, trace le chemin,
D' une étoile diamantée qui naît dans l' Univers.
Eclaire le regard bleu du firmament."